Photo DDM, Fred Charmeux
Les auteurs toulousains sont venus en nombre, de Benoît Séverac à Sire Cédric en passant par un Pascal Dessaint fier comme un paon : son génial «rallye enquête» envoyait, le matin même, six cents Sherlock Holmes en herbe à travers les rues de Toulouse !
DE LA MECQUE À L'ESPAGNE
«L’éléphant du Muséum a failli choir !» s’exclamait-il, hilare.
La remise des prix a eu lieu sous le chapiteau et non, comme pour les éditions précédentes, au forum. Bonne idée : l’endroit ne peut accueillir tous ceux que la proclamation des résultats intéresse et devient vite étouffant.
Le prix de l’Embouchure alla à Philippe Georget pour «Les violents de l’automne» et le prix spécial du Jury fut décerné à l’auteure saoudienne Raja Alem pour «Le collier de la colombe», un polar étonnant, déjà lauréat du prix international du roman arabe (Booker Prize 2001), dont l’action se déroule… À la Mecque !
«Je suis ravie de ce prix, confiait la romancière après la cérémonie. Venir ici, pour moi qui viens de si loin, est déjà formidable. Y être récompensée est juste extraordinaire. C’est la première pierre d’un pont que je veux construire pour moi-même entre La Mecque où j’habite, et Toulouse.»
Le très attendu prix Violeta Negra est espagnol cette année : Willy Uribe en est le récipiendaire pour «Le prix de mon père», un roman noir ancré dans les rues sales et sombres de Bilbao. «Je suis fou de joie… Et surpris, déclarait-il alors qu’une foule se pressait pour lui faire signer son roman. «Le prix de mon père» est un livre naturaliste et extrême - je ne m’attendais pas qu’il soit aussi bien accueilli !»
Le Festival se poursuit aujourd’hui, avec de nombreux débats et tables rondes.
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