24 de febrer del 2013

30 ANS DE TEXTES SUR LE POLAR

[Calibre 47, 23 février 2013]


Le polar est aujourd’hui le genre le plus vendu et le plus lu en France ! Il n’en fut pas toujours ainsi car dès sa naissance, ce genre issu du roman populaire a rassemblé contre lui de nombreuses voix, pas forcément les plus autorisées, mais occupant des poste stratégiques. Lecteur éclectique et boulimique dès l’âge de dix ans, j’ai toujours été irrité par ces détracteurs sectaires et méprisants. Devenu critique littéraire au début des années 1980, j’ai pu, à mon tour, défendre ce genre littéraire selon l’aphorisme bien connu : « il n’y a pas de mauvais genres, il n’y a que de mauvais écrivains ». En trente ans, en dehors d’une quinzaine d’ouvrages allant d’une Souris noire d’une douzaine de pages à un dictionnaire mondial du genre qui en compte 2.200, j’ai publié des kilomètres d’articles sur ce genre  que nous sommes nombreux à aimer. Compte-tenu de tous ces nouveaux lecteurs qui découvrent chaque jour cette littérature, j’ai pensé qu’une sélection de mes articles pourrait les intéresser.  J’ai prévu trois volumes. Voici le premier.

J’ai aussi demandé à quelques auteurs que j’apprécie, d’écrire en quelques mots, comment ils jugent mon activité de trente ans de critiques. Voici les premières réponses. Ce premier volume en comporte trente. J’en ai encore plus de soixante  pour les volumes suivants.

 «Tous les essais et critiques dispersés du maître et ami Claude Mesplède enfin en trois volumes. Quelle bonne surprise pour les amants du polar!»  Jordi Canal, directeur de la Bobila (la BiLiPo espagnole).

 « Le plus important pour moi, c’est l’attention portée aux écrivains débutants. Nous sommes nombreux à avoir eu notre première critique, notre première interview signée Mesplède. » Didier Daeninckx.

 « En infatigable passeur, aussi précis qu’un géomètre amoureux de ses paysages, Claude arpente l’univers du polar comme celui de ses frères humains : avec une élégance rare, juste et généreuse. » Elena Piacentini.

 « Novice, je finissais Haka, en 1997, un manuscrit qui ne trouvait pas preneur. Claude Mesplède m’a proposé d’y jeter un œil. Une semaine plus tard, je recevais une lettre et quelques pages « corrigées » de sa main. Un éclair m’a traversé, celui de la lucidité. La sienne, devenue mienne. Mille merci encore, cher ami ». Caryl Ferey.

  « Honneur et merci à Claude, le Luis Mariano du polar, qui m’a appris et rappelé tout un tas de chansons idiotes, émouvantes ou franchement propres à monter des barricades… Mon nombril en tressaute d’aise. » Jean-Bernard Pouy.


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